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Robben Ford poursuit son retour aux sources avec un nouvel album toujours aussi inspiré! : "A day in Nashville" est sans conteste la suite parfaite de "Bringing it back home". Si on reste musicalement dans les mêmes ambiances, cette fois, Ford a écrit et composé 7 des 9 titres dont deux sublimes instrumentaux dignes des meilleurs génériques des années 60 ou 70. On savait que Robben Ford adore enregistré ses propres versions de morceaux d'autres artistes mais il nous prouve ici qu'il est également un excellent compositeur en plus d'être un guitariste surdoué. Enregistré en studio dans les conditions d'un live, cet album recèle de nombreuses perles allant de l'entraînant "Midnight comes too soon" au titre plus intimiste "Ain't drinkin' beer no more" avec ses accents bluesy à la manière d'une bande originale de film noir. Une fois de plus, Ford nous gratifie d'un somptueux album que seul la classe d'un tel vétéran pouvait assurer.

Album hommage où des titres emblématiques de Nina Simone sont revisités par 10 artistes de la nouvelle génération soul ou pop. Onze ans après sa disparition, Nina Simone fascine toujours. Figure majeure de la musique américaine du XXe siècle, son oeuvre est désormais partout unanimement célébrée. Voix du drame, pianiste de rang, interprète de premier plan à la croisée des principales traditions musicales afro-américaines, Nina Simone fut à la fois un talent fulgurant et une figure tragique. Nina ou la dernière diva du jazz. C'est Sophie Hunger reprenant le ténébreux I Put a Spell on You ou Gregory Porterrevisitant la fragilité de Black is the Color. C'est Olivia Ruiz bousculant le tube My Baby Just Cares (for Me) ou Melody Gardots'appropriant l'emblématique Four Women. C'est Hindi Zahra interprétant Just Say I Love Him ou Ben l'Oncle Soul s'arrogeant le classique Feeling Good. C'est encore Camille et le poignant Lilac Win, Lianne La Havas et le funk tortueux de Baltimore, Youn Sun Nah et le tragique Plain Gold Ring ou Keziah Jones est les vertiges de Sinnerman. Cet album où se mêle intime et crépuscule, grâce et blessures, s'écoute comme un portrait en creux de l'héritage musical laissé par Nina Simone.

2 ans après son dernier album "Sun", Mario Biondi propose "Beyond" dans lequel il reste fidèle à la soul music et aux arrangements jazz et pop qu'il affectionne..

Après le succès mondial de 'Jim', Jamie est parti à Los Angeles, puis New York et au Canada enregistrer avec Beck, Feist, Chilly Gonzales, Chris Taylor de Grizzly Bear, Pat Sansone de Wilso... Le résultat est à la hauteur de cet artiste : ça rock, ça pop, c'est doux, dur, enragé, empli de soul, toujours furieusement funk...

On savait, par l'entremise du label Record Kicks, que la soul n'avait pas renié cette bonne vieille terre d'Italie. Bien qu'elle ait enfanté de quelques grands noms du funk/jazz dans les seventies, peu de ses chanteurs s'y étaient essayés. Luca Sapio avait franchi le pas avec un premier album plutôt réussi, demandant alors à Tom Brenneck (producteur de C. Bradley/Menahan Street Band/ ...) d'y insuffler son talent dans les arrangements. Les deux larrons ont remis le couvert avec la sortie de Everyday Is Gonna Be The Day, accompagnés des Dark Shadows. Une deuxième galette bien meilleure que la précédente où les deux protagonistes ont trouvé le bon équilibre entre le blues chevillé à la voix de l'Italien et les arrangements soul/rock du New-Yorkais. Un disque qui devrait figurer en bonne place dans les bonnes tueries de l'année et dont les sillons sont attendus pour le 16 février chez Goodfellas et Differ-Ant.