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Elles étaient trois sœurs, surnommées Santa Maria, Paloma et Rubéole. Elles vivaient avec leur mère à Camerone, rue du Capitole, dans un petit appartement de trois pièces. Paloma, qui s'appelait en fait Colombe, avait une grande imagination et des envies d’aventures, de découverte du vaste mondeà Pour cela, elle devait d’abord convaincre les siens de la laisser partir. Et réussir à les quitter. Après La très petite Zébuline, un album attendu où l'on retrouve la couleur exotique, l'art consommé du conte et la plume gracieusement imagée de Véronique Ovaldé.

Il était une fois un Roi, une Reine, une Princesse et une fée. La fée offrit à la Princesse le don de perfection. Le cadeau plut au Roi (un peu moins à la Reine) et la fée devint la marraine de Princesse-Perfection. La Princesse grandit, accomplissant toujours exactement ce que chacun attendait d'elle. Mais Princesse-Perfection saura-t-elle un jour choisir ce qui est bon pour elle ?

Aujourd'hui, la plupart des produits tout simples s'achètent facilement dans des magasins, et ils ne sont pas chers, alors qu'autrefois ils étaient chers et précieux. A cette époque les marchands entreprenaient des voyages difficiles et dangereux pour trouver et faire le commerce du sel, des épices, du sucre, du cacao...et du thé. C'est de cela que s'inspire cette histoire, ainsi que de nombreux contes sur les cueilleurs de thé, provenant des hautes montagnes de la région de l'Himalaya, où poussent les meilleurs thés. L'un de ces contes dit qu'un moine apprit aux singes à récolter le thé. Un autre parle de fermiers qui chassèrent les singes de leur village. Furieux les singes leur jetèrent de petites branches, et les fermiers découvrirent alors qu'on pouvait faire une délicieuse boisson avec les feuilles de ces petites branches. L'histoire de Thé des nuages se déroule dans le passé, mais on peut toujours acheter de ce thé cueilli par des singes. Est-il vraiment cueilli par des singes ? ça, c'est une autre histoire...

En se réveillant un matin, après des rêves agités, Blaise se retrouva dans son lit, le pied métamorphosé en patte d'ours. Une chose bizarre venait de lui arriver. Si chaque jour les symptômes sont toujours plus nombreux, et plus difficiles à dissimuler, Blaise tente malgré tout de poursuivre une vie normale : il se rend à son bureau, fait face à toutes sortes de tracas, parce qu'il le faut bien.

Deux soeurs. L’une aime ce qui est joli, l’autre pas. L’une est la grande soeur qui critique les dessins de l’autre. Les parents s’en mêlent et finissent par lâcher la vérité à la seconde : ils sont un peu moches, ses dessins ! Pour tout dire, elle aurait mauvais goût... Mais qu’est-ce qu’avoir mauvais goût ? Il paraît que ce n’est pas grave ! Alors, d’accord, la petite soeur instaure la semaine du mauvais goût durant laquelle elle décide de tout : les vêtements portés, la musique écoutéeà par toute la famille ! Mais la grande soeur ne peut pas le supporter : pourquoi personne ne respecte son goût pour la beauté ? Et la beauté, d’ailleurs, y aurait-il une définition qui vaille ? Faisant jouer le texte avec des découpes et des superpositions d’imprimés et de couleurs, un album iconoclaste qui interroge, bouscule nos repères. Une ode à la différence, par les auteurs de La Règle d’or du cache-cache.