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Depuis l'heure des premiers enregistrements, la musique peut être considérée comme une tapisserie géante sur laquelle les musiciens se prêtent à diverses expériences musicales. Groundation est l'un de ces groupes complètement intégrés dans l'évolution extraordinaire de cet écosystème musical. Ancré dans la culture reggae jamaïcaine, Groundation y intègre avec subtilité les harmonies, les rythmiques et les éléments d'improvisation propres au jazz, apportant un souffle nouveau aux deux styles. Depuis 10 ans, le combo californien traverse la planète aux côtés d'icônes telles que Jimmy Cliff, Sly and the Family Stone, The Roots, Kanye West ou encore Sonic Youth. "A miracle", le huitième album de Groundation, évoque la durable et éternelle influence de Bob Marley sur le monde du reggae. A cette occasion, Marcia Griffiths et Judy Mowatt, deux des mythiques I-Threes, choristes des Wailers, sont les invités de cet album au croisement du reggae et du jazz, comme si Burning Spear rencontrait John Coltrane.

L'accordéoniste de Paris danse ici le tango avec le soulmen de Kingston.

Fermin Muguruza et Gérard CasajÂus de Chalart58 créés pendant irundarra séjour à Barcelone un nouveau projet musical avec de nombreux artistes invités. A partir de là et avec Chalart58, producteur et percussionniste, ils expérimentent avec des bases de dub et sont entourés par de nombreux artistes. Joan Garriga (La Troba Kung-Fu), Madjid Fahem (guitariste Manu Chao), M. Wilson ou Ander Valverde (Green Valley) sont quelques-uns des artistes.

Cela fait plus de 15 ans que l'instigateur de la salsamuffin, novateur cocktail des deux musiques majeures issues des Caraibes - le reggae et la salsa- enflamme L'Europe et L'Amérique, du Nord au Sud ; et force est de reconnaître que l'œuvre de Sergent Garcia dépasse largement les limites d'une recette, aussi savoureuse et originale soit elle. Enregistré à Valence (Espagne) Santiago de Cuba et Bogota (Colombie), mixé à Paris et masterisé aux mystiques studios Abbey Road, Contre Vents Et Marées, son 7ème album, se présente comme un voyage. Grâce à son cocktail ensoleillé de reggae, rock , salsa et raggamuffin, nul doute que Sergent Garcia empotera une nouvelle fois l'adhésion du public.

Pierpoljak, l'enfant terrible du reggae est de retour avec son nouvel album : Général Indigo. Victoire de la musique en 2001, disque de platine avec Kingston Karma et plusieurs fois disques d'or, il a marqué toute une génération avec des hits comme "Je sais pas jouer", tout droit sorti des célèbres studios jamaïcans Tuff Gong. Pour son dixième album, il s'est entouré des musiciens avec qui il partage la scène afin de composer 12 titres riches en mélodies. Pierpoljak y aborde des thèmes forts comme la garde des enfants dans "Papas du week-end", rend hommage aux oubliés du système ("Keep on dada"), ou encore raconte l'histoire d'Alex, un SDF parisien, avec "Puta Vida Loca". Des chansons aux émotions fortes qui seront sublimées sur scène, où Pierpoljak excelle à diffuser sa mélancolie positive, son message de liberté.